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Lancement d’un European Chips Act II : il y a urgence !

Lancement d’un European Chips Act II : il y a urgence !

Dans une lettre adressée à Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive de la Commission européenne, 54 eurodéputés exhortent l’UE à lancer un second programme de soutien à l’industrie des semiconducteurs sur le continent.

Lancé par l’UE en 2023, l’European Chips Act a vite montré ses limites face aux investissements consentis par les autres grandes régions du monde productrices de semiconducteurs, avec des moyens qui n’étaient pas à la hauteur de ce plan de soutien de l’industrie des semiconducteurs qui envisageait que l’Europe assure 20% de la production mondiale de puces à l’horizon 2030. D’où l’idée de mettre en place une seconde loi européenne sur les puces.

En septembre 2024, l’Association européenne de l’industrie des semiconducteurs (ESIA) avait lancé la première alerte en exhortant les dirigeants de l’UE à donner un second souffle à l’European Chips Act et à prendre des mesures fortes permettant de libérer la compétitivité de la filière en Europe. Trois mois plus tard, c’était au tour de Semi Europe d’appeler de ses vœux un European Chips Act II.

Les choses se sont accélérées la semaine dernière avec l’organisation conjointe, par l’ESIA et Semi, d’une réunion au Parlement européen, en présence d’une poignée d’eurodéputés de tout bord, afin de sensibiliser les politiques sur la nécessité de redonner un nouvel élan à la stratégie européenne sur les semiconducteurs.

© Parlement européen

Cette réunion semble avoir porté ses fruits puisque, selon Reuters, ce sont désormais 54 eurodéputés qui ont signé une lettre à l’attention de Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive de la Commission européenne chargée de la souveraineté technologique, de la sécurité et de la démocratie, exhortant la Commission à lancer très rapidement un European Chips Act II, avec un focus particulier sur les puces dédiées à l’IA.

« Les récents développements géopolitiques ont montré que l’Europe ne peut pas tenir pour acquis l’accès continu aux technologies avancées », précise la lettre signée par les 54 eurodéputés, selon Reuters.

« Nous devons prendre des mesures actives pour rendre l’UE attractive en tant que lieu de R&D, de production et d’investissement », assure la missive, qui juge par ailleurs « trop ​​lents » les progrès réalisés dans le cadre de la première mouture de la loi européenne sur les puces. L’Europe doit « protéger ses champions des conséquences […] de la concurrence toujours croissante entre les États-Unis et la Chine », précise-t-elle encore.

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