L’Autorité de la concurrence valide la reprise par Airbus de certains actifs de Spirit AeroSystems
L’Autorité a écarté tout risque d’atteinte à la concurrence ou de partage d’informations commercialement sensibles. La reprise par Airbus concerne plusieurs sites de Spirit AeroSystems, dont celui de Saint Nazaire.
En avril dernier, Airbus rachetait certains actifs du sous-traitant aéronautique américain Spirit AeroSystems – revenu dans le giron de Boeing – pour un montant de 439 millions de dollars.
En fin de semaine dernière, l’Autorité de la concurrence a fait savoir qu’elle autorisait cette transaction sans condition. « Le 19 septembre 2025, Airbus a notifié à l’Autorité de la concurrence son projet de prise de contrôle exclusif de certains actifs du groupe Spirit AeroSystems. Cette opération s’inscrit dans le cadre des engagements structurels pris par Boeing auprès de la Commission européenne pour répondre aux risques d’atteinte à la concurrence résultant de l’acquisition par Boeing de Spirit AeroSystems. Au terme d’une analyse réalisée en coordination avec les services de la Commission européenne, l’Autorité a autorisé l’opération sans condition », explique l’Autorité dans un communiqué.
L’Autorité a notamment écarté tout risque d’atteinte à la concurrence ou de partage d’informations commercialement sensibles.

© Airbus
Les actifs concernés par la transaction sont les sites industriels de Spirit AeroSystems qui fabriquent certains éléments des avions commerciaux d’Airbus. Il s’agit des sites de Kinston, en Caroline du Nord (États-Unis), et de Saint-Nazaire (France), qui produisent et assemblent les tronçons de fuselage de l’A350, du site de Casablanca (Maroc), dédié aux composants des A321 et A220, du site de production de mâts de moteur de l’A220 à Wichita, au Kansas (États-Unis), du site de production des ailes de l’A220 à Belfast (Irlande du Nord) et de la partie centrale du fuselage de l’A220, également à Belfast. Airbus va également acquérir la production de composants d’ailes pour les A320 et A350 à Prestwick (Écosse). Le site de Spirit AeroSystems basé à Subang, en Malaisie, n’est, en revanche, pas concerné.


