Sélectionner une page

Le marché français des semiconducteurs est resté solide au deuxième trimestre

Le marché français des semiconducteurs est resté solide au deuxième trimestre

Jusqu’ici tout va bien. Au deuxième trimestre, le marché français des semiconducteurs a continué de bénéficier d’une conjoncture favorable avec une croissance séquentielle de 6%, à 571 millions d’euros, selon Acsiel Alliance Electronique. Cela représente une croissance de 25% par rapport au deuxième trimestre 2021. Du fait de sa forte présence sur les secteurs automobile et industriel, l’organisation professionnelle n’anticipe pas de décrochage brutal à court terme.

L’évolution du taux de change euro/dollar a eu un impact positif sur la croissance en euro du deuxième trimestre mais la dynamique est restée forte sur les grands segments qui structurent le marché français. Les ventes directes au client final se sont accrues de 8% par rapport au premier trimestre. En raison de son poids supérieur à 40% des ventes directes, le secteur Automobile a été le premier contributeur à cette croissance avec +11%. Les secteurs Aéronautique/Spatial/Défense (+26%) et Carte à puce (+17%) ont également eu une contribution positive notable. Naturellement, la dynamique de ces segments de marché a dopé en premier lieu la croissance des familles de produits analogiques (+22%) et microcontrôleurs (+12%), souligne l’organisation profesionnelle.

La croissance du segment Industriel est largement portée par la distribution dont il constitue la part majoritaire. Au premier semestre 2022, les ventes à la distribution étaient 50% supérieures à celles des six premiers mois de 2021. Sur cette même période, le marché français dans son ensemble a crû de 17%, avec de fortes progressions pour les ventes directes aux segments Automobile (+16%), Aéronautique/Spatial/Défense (+29%) et Smart card (+8%).

La demande de composants électroniques reste forte alors même que l’inflation mondiale va inévitablement infuser dans la chaîne de valeur du semiconducteur, concède Acsiel. Dans ce contexte, au vu des résultats présentés ci-dessus, et en se basant sur le ratio commandes/facturations (confidentiel) qui ressort de son enquête trimestrielle ainsi que sur les constatations de ses membres, Acsiel considère que le marché français, très présent sur les secteurs automobile et industriel, n’est pas entré dans « une phase de détente significative » bien que le marché du grand public commence à montrer des signes de faiblesses.

En progression régulière depuis six trimestres, l’indice du marché français en moyenne glissante sur douze mois a atteint son plus haut niveau depuis le premier trimestre 2016.

 

ALLEZ A L'ESSENTIEL !

Recevez notre newsletter par email  

You have Successfully Subscribed!

Pin It on Pinterest

Share This