L’Imec va aider le Japonais Rapidus dans sa quête de puces 2 nm
L’Imec, le pôle de recherche et d’innovation dans le domaine de la nanoélectronique et des technologies numériques de Louvain en Belgique, a signé cette semaine au Japon, un protocole de coopération (MOC) avec Rapidus, la société de semiconducteurs nouvellement fondée par huit grandes entreprises japonaises pour développer et produire des puces 2 nm à l’horizon 2027.
Rappelons que Rapidus prévoit de produire en masse des puces avec la technologie de pointe à 2 nm au Japon dans la seconde moitié de cette décennie (voir notre article). Ces puces avancées pourront être utilisées pour les communications 5G, l’informatique quantique, les centres de données, les véhicules autonomes et les villes intelligentes numériques.
L’Imec entend accompagner Rapidus dans la recherche et le développement de ces technologies de pointe. Pour cela, Rapidus et l’Imec expriment leur intention de mettre en place un partenariat stratégique, Rapidus devenant un partenaire clé du programme de nanoélectronique avancée de l’Imec. Le partenariat envisage également une collaboration avec le Centre de technologie des semiconducteurs de pointe (LSTC) en cours d’établissement, qui servira de centre de recherche et de développement pour les technologies en-deçà de 2 nanomètres au Japon.
« Nous sommes ravis que Rapidus ait l’intention de rejoindre notre programme principal et de s’engager dans des projets bilatéraux sur l’intégration de dispositifs à semiconducteurs, sur des technologies de processus clés (telles que la lithographie avancée) ainsi que des projets orientés vers les applications système. Forts de nos années d’expertise dans les technologies de puces avancées et de notre écosystème mondial de partenaires, nous soutiendrons Rapidus dans son intention de produire en masse des puces 2 nm au Japon », promet Luc Van den hove, président et CEO de l’Imec.
L’accord a été signé par Yasutoshi Nishimura, ministre de l’économie, du commerce et de l’industrie du Japon ; Jan Jambon, ministre-président du gouvernement flamand et ministre flamand de la politique étrangère, de la culture, de la digitalisation et des equipements ; Atsuyoshi Koike, président et CEO de Rapidus ; et Luc Van den hove, président et CEO de l’Imec.
