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Palmarès des entreprises qui font le plus rêver les jeunes ingénieurs Français

Palmarès des entreprises qui font le plus rêver les jeunes ingénieurs Français

Universum dévoile son classement 2022 des 100 entreprises préférées des étudiants en école d’ingénieur et des jeunes ingénieurs fraîchement diplômés. Airbus reste premier, mais est désormais suivi par le groupe Thales. Une aubaine pour ce dernier qui compte recruter 4 000 personnes en France.

Créée en 1988, la société suédoise Universum, spécialiste dans le domaine de la “marque employeur” s’est fait connaître par ses enquêtes internationales mesurant la notoriété et la désirabilité des entreprises auprès des étudiants et des jeunes employés. En France, le classement des employeurs préférés des étudiants, qu’Universum publie chaque année depuis 1999, est ainsi devenu un baromètre de choix pour évaluer la capacité d’une entreprise à attirer et à faire rêver les jeunes diplômés. Nul doute que l’édition 2022 de ce palmarès, qui vient tout juste d’être dévoilé, sera scruté par les entreprises présentes en France.

Pour établir ce classement des 100 sociétés qui font le plus rêver (voir illustration en bas de cet article), Universum a interrogé quelque 31 568 étudiants et jeunes diplômés français issus de 170 écoles et universités différentes, entre octobre 2021 et mars 2022. Le panel de l’enquête est scindé  en deux groupes, à savoir les étudiants en école de commerce et ceux en école d’ingénieurs. C’est à ces derniers, qui représentent un panel de 14720 personnes, que nous nous intéressons ici.

Le Top 5 de ce classement 2022 fait la part belle aux grands groupes industriels français et aux grandes entreprises américaines du numérique. L’indéboulonnable Airbus, suivi de Thales, Google, Dassault Aviation et Apple sont ainsi les cinq entreprises qui font le plus rêver les étudiants en école d’ingénieurs et les jeunes ingénieurs français.

Si l’on compare ce résultat aux trois années précédentes (voir illustration ci-dessus), on constate que les entreprises du Top 5 restent plus ou moins les mêmes, mais on observe de tout de même quelques changements. C’est par exemple le cas Safran qui sort du Top 5 2022 pour se classer sixième. A l’inverse, Dassault Aviation, qui n’était pas classé dans les cinq premiers en 2021, réintègre le club des cinq en se classant quatrième cette année. Enfin, on constate que Thales, longtemps habitué au troisième rang (il l’a été pendant près de 10 ans, excepté en 2018 où il s’est classé quatrième), est le dauphin d’Airbus cette année.

Thales recrute 4000 personnes en France

Cette montée dans le classement tombe à point nommé pour Thales, à l’heure où le groupe industriels cherche de nouveaux talents. « Thales prévoit de recruter 11 000 personnes en 2022 dont près de 4 000 en France, et parmi eux une majorité de jeunes diplômés. Le résultat de cette enquête et cette reconnaissance constituent donc une très bonne nouvelle pour notre groupe », a réagi Clément de Villepin, directeur général des ressources humaines de Thales.

« Entrer chez Thales, c’est dans l’esprit de beaucoup d’étudiants la possibilité d’œuvrer dans des domaines ayant un impact sociétal fort. Certains sont attirés par le fait de contribuer à défendre la souveraineté française et européenne, à rendre le monde plus sûr. D’autres viennent pour inventer grâce aux technologies, des solutions pour préserver l’environnement ou contribuer à désenclaver des populations coupées de systèmes de communication modernes par exemple », argumente Clément de Villepin.

Les aspirations des ingénieurs influencées par le Covid…

L’enquête d’Universum révèle par ailleurs que lorsqu’il s’agit de choisir un futur employeur, les étudiants s’intéressent en priorité au package lié à la rémunération, à la qualité et à la diversité des missions qui leur seront confiées et à l’environnement social dans lequel ils vont évoluer.

Toutefois, leurs prétentions salariales n’ont jamais été aussi hautes, si l’on en croit l’étude. Les étudiants se sentent à nouveau en position de force car ils se savent très convoités par les entreprises ; et là où d’habitude, leurs prétentions salariales progressent plutôt d’1 ou 2% en un an, elles augmentent ici de 5 à 6%, comme si les futurs talents voulaient rattraper ces 2 années « perdues » à cause du Covid, explique le rapport d’Universum.

Enfin, et c’est encore une conséquence du Covid, les étudiants sont en grande majorité favorables au télétravail, même s’il existe chez certains des craintes liées à l’isolement, à l’intégration et au maintien de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, indique l’étude. C’est pourquoi le télétravail partiel, sur une base de deux jours par semaine, est la solution préférée des étudiants.

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