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Réduction d’effectifs : Nokia tient ses engagements en France

Réduction d’effectifs : Nokia tient ses engagements en France

Nokia a démarré hier ses actions pour réduire ses coûts opérationnels de 900 millions d’euros d’ici fin 2018 pour transformer le groupe suite à l’acquisition d’Alcatel-Lucent. Dans le même temps, l’équipementier déclare devoir prendre des mesures pour s’adapter à une conjoncture plus délicate et redéployer ses ressources vers les technologies du futur, telles la 5G, le cloud et l’Internet des objets. Cela passe par des réductions d’effectifs, mais également par des économies dans son parc immobilier, les services, mais aussi les achats, la chaîne logistique et la production.

Nokia-070416Concernant les réductions d’effectifs qui devront intervenir d’ici fin 2018, elles concernent largement les doublons qui existent entre les deux groupes, notamment au niveau de la recherche et développement, des organisations régionales et de ventes, ainsi que des fonctions au niveau corporate. Des consultations vont s’engager dans une trentaine de pays pour détailler ces mesures de réduction d’effectif que Nokia présentera plus en détail à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels. Selon les agences de presse, 1400 postes pourraient être supprimés en Allemagne et 1300 en Finlande. Nokia, qui emploie 104 000 personnes dans le monde, pourrait au final supprimer entre 10 000 et 15 000 postes dans le monde, avance même l’agence Bloomberg.

Lors du comité d’entreprise européen qui s’est tenu le 6 avril en Finlande, Nokia a annoncé un certain nombre de mesures qui tentent à prouver que globalement, l’équipementier télécoms va tenir ses engagements auprès du gouvernement concernant l’emploi en France.

Selon le syndicat CFE-CGE, Nokia a confirmé qu’il conserverait 4200 emplois en France d’ici fin 2017 (hors Radio Frequency Systems (RFS) et Alcatel-Lucent Submarine Networks (ASN)). L’arrêt des lignes produits d’Alcatel-Lucent, en particulier dans le LTE, concernera 1300 personnes dans la R&D de branche Mobile Network (sur un total de 1600). Ces personnes seront réaffectées sur les activités 5G, IoT et LTE Nokia, selon un plan de déploiement et de formation qui s’étalera jusqu’à fin 2017. 411 postes seront supprimés, principalement dans des fonctions de ventes et administratives, tandis que 337 postes nouveaux seraient créés en 2016 et 2017, principalement en R&D. La R&D en France passera ainsi de 2000 à 2500 postes d’ici quatre ans. Côté implantations, les salariés d’Ile de France seront regroupés sur le site de Nozay (91), les sites d’Asnières-sur-Seine (92) et Boulogne-Billancourt (92) seraient fermés.

Le détail des mesures est disponible ICI

 

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