L’offre de la dernière chance pour Carmat
Les repreneurs potentiels avaient jusqu’au 3 novembre pour se manifester. Une seule offre a été déposée. Elle émane, une nouvelle fois, de Pierre Bastid, actionnaire et président du conseil d’administration de Carmat. Sa précédente offre n’avait pas abouti faute de financements suffisants.
Lors d’une audience le 14 octobre dernier, le Tribunal des activités économiques de Versailles avait accordé un nouveau sursis à Carmat, société francilienne qui a développé le cœur artificiel Aeson, en décidant le renvoi au 25 novembre 2025 de l’examen de la requête de mise en liquidation judiciaire de la société.
Et le 15 octobre, Carmat avait annoncé le lancement d’un nouveau processus d’appel d’offres pour la recherche de repreneurs ou d’investisseurs dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire ouverte le 1er juillet 2025. Les repreneurs potentiels avaient jusqu’au 3 novembre pour se manifester.

© Carmat
Dans un communiqué publié le 4 novembre, Carmat a fait savoir qu’à cette échéance, une seule offre de reprise en plan de cession a été reçue par l’administrateur judiciaire. Cette offre de la dernière chance émane de Carmat SAS, une société créée pour les besoins de l’éventuelle reprise et dont le capital social est détenu par Lohas, une société contrôlée par Pierre Bastid, président du conseil d’administration de Carmat et actionnaire de la société à hauteur d’environ 17%.
On se souvient que Pierre Bastid avait déjà déposé une offre de reprise le 31 juillet dernier, via la société Hougou, dans le cadre d’un précédent processus d’appel d’offres. Mais l’offre avait ensuite été jugée non recevable par le Tribunal de commerce de Versailles, lors d’une audience tenue le 30 septembre, faute d’avoir obtenu les financements nécessaires à la reprise.
La nouvelle offre de reprise sera examinée par le Tribunal des activités économiques de Versailles lors de l’audience du 25 novembre, qui devrait sceller le sort de l’entreprise.


