Des capteurs d’hydrogène économiques, compacts et stables sur le long terme

Utilisant une mesure différentielle de conductivité thermique d’un mélange gazeux basée sur une technologie Mems, les capteurs d’hydrogène du Californien Posifa Technologies sont moins onéreux, plus compacts et plus stables sur le long terme que les capteurs d’hydrogène classiques.

La société californienne Posifa Technologies a développé des capteurs Mems compacts et économiques permettant de mesurer la concentration d’hydrogène afin de détecter des fuites dans des applications telles dans les procédés industriels, les installations médicales et les piles à combustible pour l’automobile. Les capteurs d’hydrogène de la série PGS1000 détectent la concentration d’hydrogène dans l’air en mesurant le changement de conductivité thermique du mélange gazeux.

Pour ce faire, le dispositif se compose de deux matrices de conductivité thermique dans une configuration différentielle, l’une scellée à l’air sec servant de référence, tandis que l’autre est exposée au mélange gazeux. Cette conception permet l’obtention d’un rapport signal sur bruit élevé grâce à la réjection du bruit en mode commun et une optimisation de l’amplification du signal.

Cette approche offre également une meilleure stabilité sur le long terme (0,1% par an de la pleine échelle) et permet un facteur de forme plus petit (boîtier CMS de 23 x 20 x 10 mm) que les capteurs d’hydrogène déclenchés par réactions chimiques qui finissent par entraîner la dégradation du capteur.

Pour un fonctionnement sûr, le capteur est excité par une forme d’onde pulsée (400 ms « on » et 1000 ms « off ») pour minimiser la température de l’élément chauffant. Capables de fonctionner entre -25°C et +85°C, ces capteurs présentent un temps de réponse inférieur à 1,4 s et une large plage de mesure (jusqu’à 100% du volume). Alimentés sous 5 V, ils consomment en moyenne 8 mA.

La production de volume est d’ores et déjà disponible.