Implants oculaires électroniques : le Français Pixium Vision cherche un repreneur
Société de bioélectronique développant des systèmes de vision permettant aux patients ayant perdu la vue de vivre de façon plus autonome, Pixium Vision annonce son placement en redressement judiciaire.
La société parisienne de bioélectronique Pixium Vision a publié en fin de semaine dernière un appel d’offres pour la reprise de l’activité de l’entreprise. « N’ayant pu trouver d’investisseurs financiers dans le calendrier contraint et à hauteur des besoins de la société, un plan de sauvegarde n’est pas envisageable : en conséquence, Pixium Vision va demander la conversion de la procédure de sauvegarde en redressement judiciaire », indique le communiqué de l’entreprise.
C’est dans ce contexte que les administrateurs judiciaires entendent fixer au 20 novembre 2023 à midi, la date limite de dépôt des offres de reprise. Ils précisent que l’accès à une data room électronique sera autorisé après signature d’un engagement de confidentialité et une présentation succincte du candidat.
© Pixium Vision
Basée à Paris, Pixium Vision a développé des systèmes de vision bioniques qui, associés à une intervention chirurgicale et à une période de rééducation, permettent aux patients ayant perdu la vue de retrouver une certaine perception visuelle et une plus grande autonomie. L’implant photovoltaïque miniature sans fil sous-rétinien Prima System mis au point par l’entreprise fait l’objet d’essais cliniques auprès de patients ayant perdu la vue en raison d’une dégénérescence de la rétine externe, notamment la dégénérescence maculaire sèche atrophique liée à l’âge (DMLA sèche).
Certifié EN ISO 13485 et qualifié d' »Entreprise Innovante » par Bpifrance, Pixium Vision collabore étroitement avec des partenaires universitaires et de recherche, y compris avec certaines des institutions de recherche sur la vision les plus prestigieuses au monde, telles que l’Université de Stanford en Californie, l’Institut de la Vision à Paris, le Moorfields Eye Hospital à Londres, l’Institut de microchirurgie oculaire (IMO) à Barcelone, l’hôpital universitaire de Bonn et l’UPMC à Pittsburgh (Pennsylvanie).
