Le rapprochement entre Kalray et Pliops n’aura finalement pas lieu
Le Grenoblois a annoncé le 1er août l’arrêt des négociations avec la société israélienne en vue d’un rapprochement des deux entreprises. La faute à un environnement économique peu favorable, selon Kalray.
En juin dernier, Kalray, société grenobloise spécialisée dans les technologies matérielles et logicielles dédiées à la gestion et au traitement intensif des données, annonçait l’entrée en négociations exclusives avec la start-up israélienne Pliops, experte en technologies et solutions d’accélération pour les serveurs de stockage et l’IA dans les data centers, en vue d’un rapprochement des deux entreprises par échange d’actions.
Mais la transaction n’aura finalement pas lieu. Le 1er août dernier, le Grenoblois a annoncé officiellement l’arrêt des négociations avec la société israélienne. « Les conditions économiques, notamment l’évolution des marchés financiers, n’étaient pas favorables pour finaliser un rapprochement capitalistique créateur de valeur pour les actionnaires« , a justifié Kalray dans un communiqué.
Ce coup d’arrêt à la fusion-acquisition des deux entités n’est toutefois pas synonyme de rupture de leur relation, bien au contraire. « Les deux sociétés restent convaincues de la complémentarité de leurs forces technologiques afin d’offrir des solutions unifiées de pointe pour l’IA générative et l’accélération des données dans le domaine du stockage », indique encore le communiqué. De fait, Kalray et Pliops vont étudier les modalités commerciales d’une association de la technologie KV de Pliops avec l’architecture MPPA (Massively Parallel Processor Array) de Kalray.
Malgré ce premier faux pas dans la success story de Kalray et après un premier semestre qui a vu ses ventes reculer nettement en glissement annuel, le Grenoblois reste confiant tant à court terme qu’à plus longue échéance, anticipant « une très forte progression au second semestre par rapport au premier semestre » et confirmant les volumes attendus pour son premier « jumbo contrat », qui représentent un montant global de 100 M€ sur les cinq prochaines années.