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Engie stoppe son activité en infrastructures de recharge pour véhicules électriques

Engie stoppe son activité en infrastructures de recharge pour véhicules électriques

Le groupe français va céder les activités de recharge rapide de sa filiale EVBox à la Financière de Pessac, ce qui permettrait de sauver cent emplois à Bordeaux et 34 autres issus d’autres entités de la société. Le reste des activités de cette société néerlandaise rachetée en 2017 sera en revanche liquidé.

En 2017, Engie se lançait sur le créneau des infrastructures de recharge pour véhicules électriques avec le rachat de la société néerlandaise EVBox, dans l’espoir de se faire une place au soleil dans ce domaine.

Mais force est de constater que le groupe français a failli dans son entreprise puisque, le 4 juin dernier, face aux pertes importantes générées par EVBox, Engie a informé le Comité d’Entreprise Européen de son intention de fermer purement et simplement EVBox, qui emploie 700 personnes dans le monde, tout en restant ouvert à toute proposition de projet externe, notamment des offres de reprise d’une partie des activités.

Dans un communiqué publié en fin de semaine dernière, Engie a confirmé que le projet de cessation d’activité d’EVBox est toujours d’actualité (avec un dialogue social qui se poursuivra jusqu’à fin novembre), mais précise qu’elle a reçu une offre ferme de la Financière de Pessac pour la reprise d’EVTronic, l’entité d’EVBox qui couvre l’ensemble des activités de recharge rapide (DC), à l’exception des ventes et de la production aux Etats-Unis.

© EVBox

« Cette offre de rachat a fait l’objet d’une analyse rigoureuse et responsable de la part des équipes d’Engie, prenant en compte plusieurs critères, avec notamment le niveau de protection de l’emploi, la clarté et la fiabilité des engagements présentés par l’acheteur, la crédibilité du business plan et la continuité dans le suivi des obligations contractuelles de maintenance et de garantie envers les clients EVBox », précise le communiqué d’Engie.

Cette reprise partielle permettrait ainsi de sauver le site de Bordeaux ainsi que l’ensemble des salariés d’EVTronic, qui comprend 100 personnes à Bordeaux et 34 autres issues d’autres entités de la société.

En revanche, pour les activités AC (charge normale à lente) d’EVBox, qui concernent le gros du contingent de salariés de la société, l’avenir est plus sombre. Engie précise ainsi qu’EVBox continuerait à assurer ses obligations contractuelles de garantie et de service après-vente pour son portefeuille de produits, via la création d’une nouvelle société qui ne conserverait qu’une centaine d’employés d’EVBox « pendant une période déterminée », principalement aux Pays-Bas. Ce qui laisserait plusieurs centaines d’emplois sur le carreau.

« La réussite de ce processus est nécessaire à la mise en œuvre du plan de liquidation d’EVBox, à l’acquisition des activités d’EVTronic et à la création de la nouvelle filiale dédiée aux activités de service après-vente aux Pays-Bas », précise Engie dans son communiqué.

Rappelons qu’EVBox a récemment contribué à la mise en œuvre d’une première en France en matière d’infrastructures de recharge avec le début du déploiement de bornes de très forte puissance – 400 à 500 kW – sur l’axe Paris-Lyon pour permettre la recharge rapide de poids lourds et d’autobus électriques.

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