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Bilan contrasté pour la FrenchTech avec 13,5 milliards d’euros levés en 2022

Bilan contrasté pour la FrenchTech avec 13,5 milliards d’euros levés en 2022

En 2022, 13,5 milliards d’euros ont été levés par les start-up de la FrenchTech pour 735 opérations, soit une augmentation de 17% en valeur et une baisse contenue de 6% en volume, selon le baromètre EY du capital risque en France. Devant l’Allemagne, mais loin derrière le Royaume-Uni, la filière devra faire face en 2023 à un environnement compliqué où la rentabilité primera sur l’hyper croissance.

Selon le baromètre EY (*), l’année dernière, 8 nouvelles licornes ont vu le jour, 29 opérations supérieures à 100 millions d’euros ont été bouclées pour une valeur totale de 6,2 milliards d’euros, en hausse de 25% par rapport à 2021. Dans le Top 5 des levées, figurent Qonto (486M€ levés), Ecovadis (478M€), BackMarket (450M€), suivies de près par Content Square (393M€) et Exotec (305M€).

Concernant les secteurs les plus actifs, les services Internet et les logiciels sont au coude à coude, ayant respectivement levé 2,98 et 2,94 milliards d’euros de financements. Sur la troisième marche du podium 2022 se placent les FinTech avec 2,34 milliards (+7 %) suivis par le secteur des Cleantech qui se distingue par sa belle vitalité (+172 % pour 2,08 milliards d’euros levés).

En 2022, la région Île-de-France représente 74% des investissements en valeur (10 milliards d’euros vs 9,2 milliards en 2021). La région Hauts-de-France se place en 2e position des régions les plus dynamiques avec 7,3% des investissements en valeur, suivie de près par la région Auvergne-Rhône-Alpes avec 6,2%.

« Dans un environnement économique plus que chahuté, la FrenchTech a connu une année 2022 pleine de rebondissements, positifs et négatifs. Alors comment se présente le millésime 2023 ? Déjà palpable ces derniers mois, le changement de paradigme en cours devrait se confirmer. Concrètement, l’heure de l’hyper croissance est en train de laisser place à la sobriété des investissements mais surtout au retour en force de la profitabilité comme indicateur principal de performance », souligne Franck Sebag, associé EY.

Sur le plan européen, la France tire son épingle du jeu dans la mesure où elle se place en 1ère position au sein des pays de l’Union Européenne. Son principal prétendant l’Allemagne accuse le coup avec une baisse très significative des montants levés à 10 milliards d’euros (-38% en valeur). Le Royaume-Uni reste très actif en Europe mais le pays souffre aussi puisque les montants levés ont baissé de 14% sur l’année mais s’établissent toutefois à 27,5 milliards d’euros.

(*) Le Baromètre EY du capital-risque en France recense les opérations de financement en fonds propres des entreprises en phase de création ou durant les premières années d’existence, en date d’opération du 1er janvier au 30 décembre 2022 et publiées avant le 30 décembre 2022.

 

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