Christophe Fouquet prend officiellement les rênes d’ASML
Second Français à diriger ASML après Eric Meurice de 2004 à 2013, il succède pour un mandat de quatre ans à Peter Wennink.
L’assemblée générale d’ASML, qui s’est tenue hier, a approuvé la nomination du Français Christophe Fouquet en tant que président et CEO du plus important fournisseur d’équipements de lithographie pour l’industrie des semiconducteurs. Il succède pour un mandat de quatre ans à Peter Wennink, avec prise de fonction effective dès aujourd’hui. Les mandats de Peter Wennink, ainsi que de Martin van den Brink, CTO du groupe, se sont achevés hier.
Qui plus est, Christophe Fouquet a été rejoint à la tête du directoire d’ASML par Roger Dassen, directeur financier, Frédéric Schneider-Maunoury, directeur des opérations, Wayne Allan, directeur des approvisionnements stratégiques, et Jim Koonman, nouvellement nommé directeur de la clientèle.
Christophe Fouquet, nouveau président et CEO d’ASML – © ASML
« Je suis très heureux et très honoré de la mission qui m’a été confiée et je sais que je peux compter sur les 42 500 collègues du monde entier pour collaborer étroitement afin de développer davantage notre technologie, de servir nos clients et de créer de la valeur pour toutes nos parties prenantes », a réagi Christophe Fouquet, lors de sa nomination.
Il est le second Français à diriger ASML après les mandats d’Eric Meurice de 2004 à 2013. Né en 1973 et titulaire d’un master en physique de l’Institut Polytechnique de Grenoble, Christophe Fouquet a rejoint ASML en 2008 et a occupé plusieurs postes de direction en marketing et gestion de produits. Il a rejoint le conseil d’administration du groupe pour la première fois en 2018 en tant que vice-président exécutif de la technologie EUV (ultraviolet extrême) et est devenu directeur commercial en 2022. Auparavant, il a officié en tant que chef produit mondial chez Applied Materials (1997-2001), puis directeur du marketing chez KLA Tencor (2003-2008).
Un début d’année difficile pour ASML
Le nouveau CEO d’ASML prend les rênes du groupe néerlandais alors que ses résultats financiers pour le premier trimestre 2024, bien que conformes aux prévisions, étaient orientés à la baisse, laissant espérer une année 2024 tout au plus stable par rapport à 2023 en termes de chiffre d’affaires, après plusieurs années de hausse. Mais le Néerlandais compte notamment sur le lancement de la première machine EUV (UV extrêmes) à haute ouverture numérique (High NA) du marché, dont Intel vient d’assembler le premier modèle, pour retrouver le chemin de la croissance.
