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Inodesign, un sous-traitant atypique qui séduit les investisseurs

Inodesign, un sous-traitant atypique qui séduit les investisseurs

Prônant un modèle industriel à la fois compétitif et durable face à l’Asie, ouvrant la voie d’une possible souveraineté électronique française, le groupe nordiste vient de réaliser une levée de fonds de 3 millions d’euros, après celle de 5M€ obtenue en octobre 2021.

Déjà auteur d’une levée de fonds de 5 millions d’euros en octobre 2021, Inodesign Group, sous-traitant spécialisé dans la conception et la production sur mesure de cartes électroniques et de cordons électriques pour tous les secteurs de l’industrie et du numérique, vient de récidiver avec un tour de table qui lui a permis de récolter 3 M€ supplémentaires.

Cette levée de fonds a été menée avec Finorpa, fonds régional des Hauts-de-France, au côté du partenaire historique d’Inodesign, IRD Invest, qui lui renouvelle sa confiance avec son fonds Nord Croissance, après avoir accompagné Inodesign en 2017 via le fonds d’investissement Nord Création.

Inodesign entend mettre à profit cette levée de fonds pour accélérer son développement et réaliser de nouveaux investissements face aux nouveaux défis qu’elle doit relever, en particulier dans les domaines de l’IA, des technologies vertes et du véhicule électrique.

© Inodesign Group

Fondé en 2012 par Mickaël Coronado et basé à Croix, entre Lille et Roubaix, Inodesign Group réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de 8 M€ pour environ 70 collaborateurs. Créé par Mickaël Coronado, ingénieur électronique spécialisé en FPGA passé, entre autres, chez Nortek à Villeneuve d’Ascq, le groupe assure proposer « des solutions innovantes et agiles en inventant un nouveau modèle industriel à la fois compétitif et durable face à l’Asie, ouvrant la voie d’une possible souveraineté électronique française ».

Dès le début de l’aventure, son fondateur s’attache à « compresser le temps de réalisation d’un produit électronique en intégrant toutes les étapes de conception à la fabrication en interne ». Après des débuts prometteurs grâce à ce modèle en circuit court, très réactif, qui a notamment séduit OVHCloud, client historique du sous-traitant nordiste, Inodesign voit son développement s’accélérer avec le besoin de réindustrialisation des marques dans l’Hexagone.

« L’électronique occupe désormais une place centrale dans le paysage industriel français et la transformation numérique de nos sociétés, et pour reconstruire notre souveraineté électronique en France, nous nous devons de créer des offres adaptées et pertinentes dans un monde où nous pilotons nos entreprises à la vitesse de la lumière, constate Mickael Coronado, fondateur et CEO d’Inodesign Group. J’ai fondé Inodesign sur des bases radicalement différentes des standards établis, des bases qui impliquent une extrême adaptabilité à tout facteur de changement, un modèle ‘scalable’ et réplicable. Mais surtout, j’ai voulu faire une industrie qui ait du sens, ancrée dans le tissu local socialement, culturellement, économiquement. Un modèle innovant, en parti inspiré du meilleur des industries chinoises, hybridé avec nos valeurs françaises et notre force d’innovation, un modèle qui mute de façon structurée au gré des besoins sur une ossature pertinente sur le plan industriel et économique mais qui fait évoluer toujours vers le haut notre développement technologique et nos axes RH, écologiques et éthiques. Finalement, un business model qui a fait ses preuves en termes de rentabilité, de productivité et de résilience : malgré la crise du Covid, nous avons multiplié par dix notre chiffre d’affaires ces cinq dernières années et avons doublé notre taille. »

Bref, un sous-traitant que l’on peut qualifier d’atypique, comme en témoigne son concept de « télétravail ouvrier », une innovation RH unique dans le monde de l’industrie pour laquelle Inodesign a été récompensé en 2022 et qui permet à plusieurs de ses salariés de pouvoir produire à domicile, par exemple pour l’assemblage de cordons. Un concept vecteur d’inclusion et d’accès à l’emploi inventé avant même que la France des cadres ne découvre réellement le télétravail lors des confinements, et inspiré de l’époque où, à Roubaix, les tisserands fabriquaient le textile à domicile.

Déjà labellisé Vitrine de l’Industrie du Futur (l’entreprise est l’une des 24 vitrines des Hauts de France), “Inodesign espère également être accompagné par le nouveau plan France 2030 pour développer toujours plus d’innovation, spécialement dans les technologies vertes”, conclut Mickael Coronado.

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