Le Centre technique essonnien de Renault poursuit sa mue vers le 100% électrique
Avec Serma, partenaire historique du constructeur automobile, le Centre technique de Lardy se dote d’une nouvelle équipe et de moyens d’essais supplémentaires dédiés à la validation de la chaîne de traction électrique.
Un an après l’annonce de l’implantation du futur Laboratoire de Recherche Cellules Batterie au sein du Centre technique de Lardy (Essonne), Renault Group et Serma, partenaire historique du constructeur automobile, ont annoncé l’installation sur ce même site d’une équipe de Serma et de moyens d’essais supplémentaires, nécessaires à la validation de la chaîne de traction électrique. Ce faisant, la marque au losange entend faire du Centre technique essonnien “un maillon clé dans la chaîne de valeur du véhicule électrique ».
© Serma
Ce nouveau partenariat de 7 ans avec Serma s’inscrit dans la stratégie de Renault Group d’ancrer le développement du véhicule électrique en France et garantira à Ampère, la nouvelle entité du groupe automobile dédiée au véhicule électrique, la capacité de test nécessaire à l’électrification de la gamme des véhicules de la marque. Pour cela, le Centre technique de Lardy exploitera certains locaux précédemment consacrés à la validation des motorisations thermiques, marquant ainsi une étape supplémentaire de la transformation du site vers le 100% électrique.
Renault Group compte également sur l’intégration de Serma aux activités électriques du site de Lardy pour lui fournir un atout supplémentaire pour la performance globale d’ingénierie, notamment en termes de réactivité.
Dans la pratique, le centre de Lardy met à disposition un bâtiment de 3500 m², dans lequel Serma va procéder à des essais électriques et des essais abusifs. Et conformément aux termes du partenariat, Renault Group portera les investissements pour la transformation du bâtiment, tandis que Serma prendra en charge les investissements pour la réalisation des moyens d’essais électriques. Les premiers essais réalisés par Serma à Lardy devraient commencer début 2025.
Les essais électriques porteront sur les systèmes de stockage de l’énergie, les moteurs électriques et l’électronique de puissance au niveau des chargeurs, des convertisseurs et des onduleurs. En ce qui concerne les essais abusifs, ils auront pour objectifs d’étudier le comportement et les réactions des batteries au-delà des spécifications standard, en conditions extrêmes, et de générer des scénarios et évènements extrêmes qui pourraient entraîner des défaillances ou des incidents.
