Le dernier repreneur potentiel de Bosch Mondeville se retire lui aussi

Selon Ouest France, le groupe Telma vient à son tour de jeter l’éponge, quatre mois après l’Allemand Mutares. Désormais sans repreneur potentiel, le site normand est voué à la fermeture.

Cette fois, le sort de Bosch Mondeville, près de Caen, semble scellé, avec la perspective d’une fermeture progressive du site qui paraît désormais inéluctable. Selon des informations de notre confrère Ouest France, le groupe Telma, dernier candidat potentiel à la reprise de Bosch Mondeville, a en effet décidé de jeter l’éponge à son tour, jugeant que la pérennité du site ne pourrait être assurée compte tenu des perspectives actuelles.

Même si la solidité du projet de reprise de Telma semblait sujette à caution, ce spécialiste du freinage sans friction basé sur l’induction électromagnétique correspondait davantage au profil d’industriel que les salariés de Mondeville appelaient de leurs vœux, quand ces derniers avaient fait grève fin février début mars pour s’opposer à la reprise du site par l‘autre candidat en lice pour la reprise, le fonds de retournement allemand Mutares, qui s’était alors retiré.

© Bosch Mondeville

Désormais sans repreneur potentiel, Bosch Mondeville, qui rappelons-le, opère à la fois en tant qu’équipementier automobile et sous-traitant électronique, se dirige tout droit vers une fermeture progressive qui devrait s’étaler entre la mi-2026 et la mi-2028, comme prévu par l’accord passé entre la direction du site et l’intersyndicale l’an dernier.

Au début des années 2000, Bosch Mondeville comptait jusqu’à 1500 salariés, contre environ 400 aujourd’hui. Le site avait également reçu le label « Vitrine Industrie du Futur » en 2019.