Le SNESE confirme 518 sous-traitants en électronique en France en 2018
Le SNESE, l’organisation professionnelle des sous-traitants, a réagi à la publication de l’étude d’in4ma sur la sous-traitance en Europe, contestant le nombre d’entreprises EMS en France pris en compte par l’étude de Dieter G. Weiss. Pour le syndicat professionnel, il y a bien 518 entreprises de sous-traitance électronique exerçant en France au 1er janvier 2018 et non 175 comme le prétend in4ma. Explications.
Nous publions ci-dessous le détail des explications du SNESE pour rendre ces chiffres incontestables :
« L’analyse du marché de l’offre de sous-traitance électronique en France du SNESE repose en partie sur l’étude du code NAF 2612 Z, sous famille du NACE 2612. Le code NAF 2612 Z reste donc la référence. Mais il faut considérer que cette classification n’est pas exhaustive et couvre un champ d’activité beaucoup plus large que la fabrication de cartes électroniques assemblées pour le compte de tiers. Nous avons défini l’activité EMS sous la forme d’une nomenclature de compétences (voir document). Nous considérons qu’’une entreprise est EMS lorsqu’elle exerce une ou plusieurs de ces activités, de façon significative et durable.
Il faut aussi considérer que des entreprises portant le code NAF 2612Z ne sont pas (ou ne sont plus) des sous-traitants en électronique. Cela est dû au fait que les organismes attribuant les codes NAF (CCI, CFE) font des erreurs et que certains sous-traitants ont changé de métier sans procéder au changement de leur code NAF. Cela est dû également au fait d’une définition critiquable du code 2612Z qui inclut les fabricants de cartes à puces et de circuits imprimés.
Ainsi sur 531 entreprises portant actuellement le code NAF 2612Z, seules 338 d’entre elles exercent réellement une ou plusieurs activités relevant de notre nomenclature, l’assemblage de cartes devant représenter au minimum 20% de leur chiffre d’affaires.
Pour arriver à ce résultat nous avons procédé à une enquête entreprise par entreprise (envoi d’un questionnaire, contact téléphonique, rencontres sur les salons professionnels, etc.).
Il faut aussi considérer que des entreprises exercent le métier de sous-traitant en électronique, mais avec un code NAF différent. Les raisons sont les mêmes que celles citées plus haut. Fin 2017, 180 entreprises étant dans cette situation.
Il y a donc en France 518 EMS au 1er janvier 2018 ».
Pour le SNESE, l’estimation d’in4ma semble donc trop largement sous-évaluée et pourrait conduire certains observateurs à porter un jugement erroné sur la réalité de la fabrication de cartes électronique en Europe et en France. Dieter G. Weiss s’est engagé à étudier en détail les explications du SNESE. Dont acte.
Voir l’analyse des codes NAF que le fait le SNESE.