Le marché français de la distribution a reculé de 9% au troisième trimestre
En préambule à la remise des Trophées du SPDEI, qui fêteront leur 20e édition le 2 décembre prochain à Paris, le syndicat professionnel des distributeurs de composants électroniques vient de faire le point sur la conjoncture en distribution dans sa newsletter trimestrielle. Les résultats du troisième trimestre montrent un recul de 9% par rapport au deuxième trimestre, suivant en cela les faibles entrées de commandes enregistrées au deuxième trimestre et l’effet saisonnier habituel de l’activité.
Même si l’année 2015 continue d’afficher une progression notable par rapport aux neuf premiers mois de 2014, le faible book-to-bill (rapport commandes sur facturations de 0,97), ainsi que le manque de visibilité rapporté par les adhérents laissent présager une fin d’année plus difficile, reconnaît l’organisation professionnelle.
Au troisième trimestre, les ventes des distributeurs ont représenté 269,3 millions d’euros, inférieures de 9% à celles du 2e trimestre 2015 et supérieures de 9% à celles du troisième trimestre 2014. Les ventes de composants actifs du trimestre ont atteint 142,9 M€, en baisse de 9% en trois mois, mais en hausse de 18% par rapport au troisième trimestre 2014. Le faible niveau de l’euro face au dollar a ainsi continué d’impacter de façon significative la croissance des composants actifs par rapport à 2014. Les ventes trimestrielles de composants passifs sont en recul de 8% en trois mois, à 42,5 M€. Celles en connectique et câbles reculent de 17% en trois mois à 38,9 M€. Pour leur part, les facturations de composants électromécaniques sont restées stables séquentiellement, à 10,9 M€. A noter que le syndicat distingue désormais les ventes de composants d’énergie (+7%, à 13,1 M€ en trois mois) et les ventes de modules pour systèmes embarqués (-2%, à 21 M€).
Côté délais et prix, l’organisation professionnelle souligne que les délais de livraisons moyens affichés par les fabricants restent bas à quelques exceptions près. « Les indices de prix ne laissent pas anticiper de hausse à moyen terme, à monnaie constante », ajoute le SPDEI.