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STMicroelectronics et Soitec victimes (collatérales?) d’un incendie volontaire sur le réseau électrique

Un incendie de câbles électriques haute et moyenne tension, visiblement d’origine volontaire et que la presse régionale attribue à la mouvance ultra-gauche, a contraint les usines grenobloises de STMicroelectronics et Soitec à l’arrêt ce mardi. Si la production est rétablie ou en cours de redémarrage, on s’interroge sur les pertes des productions causées lors de l’incident.

Mardi 5 avril 2022 à 1h44 s’est produit un incendie de câbles électriques sous le pont qui enjambe l’Isère entre Villard-Bonnot et Crolles, relate le communiqué de la Préfecture de l’Isère. Le feu est dorénavant éteint. Au plus fort de l’incendie, 5539 clients ont été privés d’électricité. La plupart ont pu être raccordés mardi avant 6h30. Seuls 350 clients restaient hier concernés, essentiellement des entreprises.

L’incendie a notamment contraint à l’arrêt les usines de STMicroelectronics à Crolles et de Soitec à Bernin. STMicroelectronics affirme évaluer les dégâts et le bon fonctionnement des équipements pour un redémarrage progressif de la production. « Le mardi 5 avril, tôt le matin, une coupure d’alimentation électrique de notre site de Crolles s’est produite suite à un incendie sur des câbles d’alimentation haute et moyenne tension situés à l’extérieur du site. Tous les systèmes et procédures assurant la sécurité des salariés et des installations ont été déclenchés. Depuis 8 heures du matin, l’alimentation électrique du site est rétablie. Les évaluations et vérifications sont en cours. Le redémarrage progressif des installations est en cours », affirme ainsi le groupe franco-italien.

Même son cloche chez Soitec, qui souligne que le rattrapage de la production permettra d’éviter des retards dans la livraison des clients.

Dans pareille interruption de la production, ce sont les volumes en cours de process au moment de la coupure d’électricité qu’il faut évaluer et analyser pour détecter s’ils devront ou non être mis au rebut.

L’affaire n’est toutefois pas terminée, car le Dauphiné Libéré rappelle que dans  la nuit de dimanche à lundi, un premier incendie avait été allumé non loin de là dans un poste de Froges, des inscriptions visant STMicroelectronics étant retrouvées sur place.

A suivre.

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