Thales signe un contrat de 1,8 milliard de livres sterling avec la Royal Navy
Ce contrat d’une durée de 15 ans porte sur l’optimisation de la disponibilité et de la capacité opérationnelle des bâtiments de la Royal Navy au moyen de l’intelligence artificielle et de l’analyse des données.
Le ministère britannique de la Défense annonce la signature avec Thales d’un contrat de 1,8 milliard de livres sterling (2,1 milliards d’euros), effectif au 1er janvier 2024 et d’une durée de 15 ans, pour optimiser la disponibilité et la capacité opérationnelle de la flotte de navires de la Royal Navy, afin de faire face à l’instabilité de la situation internationale.
Ce contrat dit MSET (Maritime Sensor Enhancement Team) et l’équipe de Thales qui y sera rattachée, se concentreront sur la disponibilité des équipements de la marine britannique au moyen, entre autres, de l’intelligence artificielle et de l’analyse des données, pour anticiper les incidents avant qu’ils n’adviennent.
« Avec des prises de décision basées sur l’IA et les données, le modèle MSET anticipe les besoins d’assistance au-delà de ce qui est aujourd’hui possible, assure Alex Cresswell, Pdg de Thales au Royaume-Uni. Cela permettra d’améliorer considérablement la disponibilité et la résilience des bâtiments de la Royal Navy en faveur du partenariat militaire tripartite AUKUS entre l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis. »
Les capacités mises en œuvre dans le cadre de ce contrat permettront de réduire de 100 jours en moyenne les délais de réparation. Quant au temps d’approvisionnement des pièces de remplacement, il devrait être réduit de 44 jours en moyenne et être 10 % plus fiable.
Ce contrat permettra de soutenir plus de 450 emplois hautement qualifiés dans toute la Grande-Bretagne, aussi bien dans le domaine de l’ingénierie, des technologies de l’information que de la logistique. Il permettra aussi de générer plusieurs centaines de contrats d’apprentissage et de stages dans l’ensemble du pays.
Les investissements porteront, entre autres, sur l’amélioration des installations des bases navales de Devonport, Faslane, Portsmouth et Bahreïn, qui bénéficieront de capacités d’essais et de réparation avancées, permettant aux techniciens et ingénieurs spécialisés de soutenir directement et au plus près la flotte de la Royal Navy.
Précisons que pendant la durée du contrat, la Royal Navy opérera une transition capacitaire au sein de sa flotte, avec la mise en service des frégates Type 26 et Type 31, des sous-marins de classe Dreadnought et de divers systèmes autonomes.