Le CSA lance une consultation sur l’avenir de la radio numérique terrestre
Dans le cadre de la préparation d’un rapport à l’attention du parlement et du gouvernement, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel lance une consultation sur l’évolution des modes de diffusion de la radio et le rôle que pourrait tenir la radio numérique terrestre. Le CSA semble s’interroger sur la pertinence de la RNT face à l’émergence probable de la radio sur Internet.
Cette consultation, qui s’accompagne d’un questionnaire indicatif, vise à recueillir leurs observations et à compléter une première réflexion du CSA. En effet, le CSA a adressé aux opérateurs (éditeurs, distributeurs, fabricants, opérateurs de multiplex, etc.) un projet, établi sur la base d’une série d’auditions et rassemblé dans un document de 80 pages (à télécharger ICI).
Rappelons que la RNT a commencé à être déployée timidement et des premiers services de diffusion ont été lancés cette année.
Le questionnaire proposé par le CSA comporte notamment les questions suivantes :
Quelle est votre vision stratégique de la diffusion en RNT ? Quelles sont les perspectives de développement de la RNT ?
Pouvez-vous préciser, chiffres à l’appui, les coûts de diffusion en RNT et le coût du déploiement du réseau et/ou des infrastructures/émetteurs pour la RNT en France ? A couverture égale, quel est le coût de diffusion en FM ? Comment les coûts de diffusion en RNT sont-ils appelés à évoluer ?
Quelle offre supplémentaire la radio numérique terrestre, d’une part, et la radio sur internet, d’autre part, peuvent-elles apporter aux auditeurs ? Quelles sont les conditions à réunir (disponibilité des équipements, maturité de la technologie, coûts…) pour que les auditeurs puissent accéder, de manière généralisée, à chacun de ces modes de diffusion sur l’ensemble des types de récepteurs ?
Pouvez-vous préciser, chiffres à l’appui, la structure de coûts et les revenus liés à la diffusion d’une radio sur internet ? Comment voyez-vous le modèle économique de la radio sur internet évoluer dans les prochaines années ?
Les contributions sont attendues pour le 9 janvier 2015.