SoftBank s’offre le Californien Ampere pour 6,5 milliards de dollars
Avec le rachat d’Ampere Computing, une société californienne fabless spécialisée dans les processeurs multicoeurs dédiés à l’IA et basés sur l’architecture Arm, le groupe japonais poursuit son offensive dans le domaine de l’IA aux Etats-Unis.
Le groupe japonais SoftBank poursuit sa stratégie de développement dans le domaine de l’IA aux Etats-Unis avec l’acquisition d’Ampere Computing, société californienne spécialisée dans la conception de processeurs multicœurs dédiés à l’IA et basés sur l’architecture Arm. Le montant de la transaction, qui devrait être finalisée au second semestre 2025, s’élève à 6,5 milliards de dollars, entièrement en numéraire. Selon les termes de l’accord, Ampere deviendra une filiale en propriété exclusive du groupe SoftBank, mais conservera son nom tandis que son siège social restera à Santa Clara, en Californie.
Ampere Computing a été fondé en septembre 2017 par Renée J. James,, son actuelle CEO, qui fut par ailleurs présidente d’Intel de 2013 à 2016 – © Ampere Computing
Fondé en septembre 2017 par Renée J. James (photo), son actuelle CEO, qui fut par ailleurs présidente d’Intel de 2013 à 2016, Ampere, qui compte actuellement environ 1000 ingénieurs hautement qualifiés, était détenue jusqu’ici par Carlyle (59,65%) et Oracle (32,27%), ainsi que par une filiale de Arm (8,08%), elle-même filiale de Softbank depuis son rachat en 2016 par le groupe japonais pour environ 31 milliards de dollars.
« L’avenir de la super intelligence artificielle nécessite une puissance de calcul révolutionnaire. L’expertise d’Ampere dans les semiconducteurs et le calcul haute performance contribuera à accélérer cette vision et à approfondir notre engagement en faveur de l’innovation en matière d’IA aux États-Unis », a précisé Masayoshi Son, Pdg de SoftBank Group.
Rappelons que Softbank fait partie des principaux investisseurs du projet Stargate, annoncé en janvier dernier par le gouvernement américain, et qui ambitionne de bâtir des infrastructures dédiées à l’IA aux États-Unis par le biais d’investissements combinés de groupes industriels et de fonds d’investissement, qui pourraient atteindre 500 milliards de dollars sur quatre ans.
