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La Corée du Sud veut se faire une place sur le créneau du SiC

La Corée du Sud veut se faire une place sur le créneau du SiC

Le pays entend contrer la domination des Etats-Unis et de l’Europe en matière de carbure de silicium en investissant dans des usines exploitant des tranches SiC de 300 mm de diamètre, dont l’une vient d’être mise en service.

Selon le cabinet d’études taïwanais TrendForce, qui compile des informations publiées par plusieurs médias coréens (Korea Heralds, Maeil Business, Newsis), il va falloir compter sur la Corée du Sud dans les prochaines années sur le créneau des semiconducteurs de puissance à base de carbure de silicium (SiC), actuellement dominé par des acteurs américains et européens, tels que Wolfspeed et Infineon.

© EYEQ Lab

Le pays du matin calme vient ainsi d’inaugurer sa première usine de semiconducteurs SiC exploitant des tranches de 300 mm de diamètre, censées améliorer le rendement de production et donc, potentiellement, réduire les coûts de fabrication. Construite à Busan par EYEQ Lab, une start-up coréenne créée en 2018, cette usine est le fruit d’un investissement de 100 milliards de wons (61 millions d’euros) et a été dimensionnée pour produire, à partir de 2026, jusqu’à 30 000 wafers SiC de 300 mm par an. En plus de produire ses propres semiconducteurs de puissance SiC, EYEQ Lab proposera également des services de fonderie.

TrendForce précise que la Corée du Sud dépend actuellement des exportations pour 90% de ses besoins en semiconducteurs SiC et que le pays compte réduire cette dépendance à 80% à l’horizon 2030. L’usine de EYEQ Lab pourrait notamment servir de catalyseur pour bâtir une capacité de production significative sur le sol coréen dans les années à venir.

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