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Huit sites d’Alstom participeront au développement du TGV du futur

Huit sites d’Alstom participeront au développement du TGV du futur

Télescopage fâcheux pour Alstom : hier, la SNCF et le champion français du ferroviaire ont dévoilé les contours de leur partenariat destiné à créer la nouvelle génération de TGV, le jour où l’on apprenait l’intention de l’industriel d’arrêter la production de trains et les études d’ingénierie dans son usine de Belfort d’ici deux ans.

Seul 80 emplois seraient conservés à Belfort, alors que les 400 postes liés à la production et aux études d’ingénierie seraient transférés dans l’usine alsacienne de Reichshoffen. La baisse des commandes en France aurait motivé cette restructuration, alors même qu’Alstom engrange les succès à l’international (voir nos récents articles).

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Pour autant, hier à Paris, Rachel Picard, Directrice Générale de Voyages SNCF, et Jean-Baptiste Eymeoud, Directeur Général d’Alstom France, ont inauguré l’espace de travail commun qui abritera l’équipe pluridisciplinaire d’experts issus des deux entreprises pour la conception du nouveau TGV. 20 experts totalement dédiés au projet, issus de SNCF et d’Alstom, travaillent désormais sur ce site autonome, situé avenue du Maine à Paris.

Le partenariat d’innovation SNCF-Alstom vise à concevoir le nouveau TGV et à le produire pour une mise en service courant 2022.  Il se déroulera en trois phases : définition et spécification en commun du nouveau TGV, jusqu’à fin 2017 ; conception détaillée, industrialisation et homologation, pendant environ 4 ans ; production, livraison des rames, et mise en service commercial prévue mi-2022.

Huit des 12 sites Alstom en France participent à la conception du nouveau train : Belfort pour les motrices, La Rochelle pour les voitures, Villeurbanne pour le système informatique de contrôle-commande, d’information voyageurs et les équipements embarqués, Ornans pour les moteurs, Le Creusot pour les bogies, Tarbes pour la traction, Petit Quevilly pour les transformateurs, Saint Ouen pour le design, la signalisation, le soutien logistique et le support services.

Les objectifs pour cette nouvelle génération de TGV sont de réduire les coûts d’acquisition et d’exploitation d’au moins 20%, d’optimiser l’empreinte environnementale, avec un taux de recyclabilité des matériaux de plus de 90% et une réduction de la consommation d’énergie d’au moins 25% et, enfin d’améliorer l’expérience voyageurs, avec une plus grande modularité des aménagements intérieurs et de la composition de la rame, une qualité accrue en termes de services aux clients, de confort, de connectivité. Ces rames offriront 20% de capacité supplémentaire.

Les fruits de ce travail en commun complèteront la gamme de trains à grande vitesse Avelia d’Alstom (en partie développée dans le cadre du programme « TGV du Futur » cofinancé par l’Etat).

Au total, 4000 emplois doivent être générés par ce projet dans la filière ferroviaire française.

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