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Le marché français des semiconducteurs décroche de 4,5% au 2e trimestre

Le marché français des semiconducteurs décroche de 4,5% au 2e trimestre

Au deuxième trimestre, le marché français des semiconducteurs a enregistré une baisse de 4,5% par rapport aux trois premiers mois de l’année, selon les données collectées par le club Semiconducteurs d’Acsiel- Alliance Electronique. Pour l’ensemble du marché français (ventes aux clients OEM et via la distribution), la baisse par rapport au trimestre précédent serait sensiblement du même ordre, estime l’organisation professionnelle.

Par comparaison, les ventes mondiales de semiconducteurs du deuxième trimestre avaient représenté 79,1 milliards de dollars, en hausse de 1% par rapport aux trois premiers mois de l’année, selon le WSTS. En Europe, les ventes du deuxième trimestre exprimées en dollars étaient restées stables (+0,1%) par rapport aux trois premiers de l’année, selon l’ESIA.

La répartition des ventes en France entre les deux canaux de ventes directes aux OEMs et ventes de la distribution a été respectivement de 70,7% et de 29,3%. D’un trimestre sur l’autre, Acsiel relève une baisse séquentielle aussi bien pour ce qui concerne les ventes directes que pour les ventes de la distribution même si pour ces dernières, on relève une légère progression par rapport au 2e trimestre 2015.

Les circuits analogiques, discrets et capteurs tirent leur épingle du jeu

Par familles de produits, les ventes de discrets et de capteurs/actuateurs restent stables. Seuls les circuits analogiques ont continué leur progression de façon régulière, depuis plus d’une année.

Tous les segments de marché ont affiché une baisse plus ou moins conséquente par rapport au trimestre précédent. Seul le secteur de l’automobile s’est maintenu d’un trimestre sur l’autre, et en affichant également une hausse par rapport aux 3e et 4e trimestres 2015.  Les trois domaines prépondérants restent par part de marché : l’automobile (39,6%), l’industriel & mil-aéro (32,5%) et les puces pour encarteurs (23,0%).

A noter cependant que si l’aéronautique civile et surtout les marchés militaires (avions de chasse, drones, sous-marins, etc.) n’ont plus à démontrer leurs nombreux succès commerciaux via le savoir-faire français et européen, il convient de noter l’importance croissante de l’industriel aujourd’hui et pour les années à venir, souligne l’organisation professionnelle.  Il est vrai que l’industriel rassemble un grand nombre de marchés correspondant aux nouveaux besoins de la société et dont la France dispose d’une bonne expertise : la conservation de la santé (médical), le développement durable, la sécurité, la mobilité, la communication et le traitement des données mais aussi la consommation d’énergie, et plus détaillé encore : les équipements ferroviaires, les compteurs intelligents, le chauffage et la climatisation, la domotique, l’automatisation des bâtiments, les robots électroniques, l’éclairage électronique, etc.

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