A l’heure où la Russie accentue sa menace et où les Etats-Unis se désolidarisent de l’Europe, le lancement, hier, par Ariane 6, du satellite militaire d’observation CSO-3 est une bonne nouvelle pour la souveraineté européenne en matière spatiale et de défense.
L’avionneur a présenté de bons résultats financiers en 2024 grâce, notamment, à la montée en puissance de sa cadence de production. Seul bémol, sa division spatiale, qui a affiché des pertes. Airbus a d’ailleurs confirmé des discussions avec Thales et Leonardo pour fusionner les activités satellites des trois groupes.
Grâce à une montée en puissance de ses lignes de production en fin d’année 2024, Airbus a finalement presque atteint ses prévisions de 770 avions commerciaux livrés sur l’ensemble de l’année. Un objectif qui a longtemps paru inatteignable compte tenu des difficultés rencontrées par l’avionneur dans sa chaîne d’approvisionnement.
Dans le cadre d’un contrat signé hier et dont le montant n’a pas été dévoilé, Airbus Defence and Space va construire à Toulouse 100 nouveaux satellites qui permettront l’extension de OneWeb, la constellation en orbite basse d’Eutelsat.
Afin de s’adapter à un environnement commercial difficile, Airbus Defence and Space va rationaliser son organisation et réduire ses effectifs, en particulier dans le segment Space Systems où des charges financières importantes ont été enregistrées en 2023 et 2024.
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