Valeo, PSA et Safran toujours en tête des dépôts de brevets en France
L’édition 2017 du palmarès des déposants de brevets auprès de l’INPI fait la part belle à l’électronique au sens large. Les quatre premières places du palmarès restent inchangées par rapport à 2016. Valeo et PSA, les deux premiers du palmarès, repassent l’un et l’autre au-dessus de la barre des 1000 demandes publiées sur une année, ce qui n’avait plus été le cas en 2016.
Le groupe Valeo reste à la première place avec 1110 demandes de brevets publiées (contre 994 en 2016). Le groupe PSA (consolidé incluant Faurecia) est au deuxième rang, passant de 930 demandes publiées en 2016 à 1021 en 2017. La troisième place est occupée par Safran avec 795 demandes publiées (758 demandes publiées en 2016). Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) conserve la quatrième place avec le même nombre de demandes publiées qu’en 2016 : 684.
Pour la toute première fois, deux entreprises de taille intermédiaire figurent parmi les 50 premiers déposants de brevets à l’INPI : il s’agit de Parrot à la 38e place, et de Soitec, à la 46e place. Parrot, qui avait été Lauréat des Trophées de l’innovation INPI dans la catégorie « Brevets » en 2007, est présent dans le palmarès avec 36 demandes publiées. Soitec, avec 31 demandes publiées, revient dans le Top 50 après 6 années d’absence.
Parmi les 20 premiers déposants, les plus fortes progressions vont à Alstom, qui passe de la 30e à la 20e place (101 demandes publiées en 2017 contre 48 en 2016, +110 %), à STMicroelectronics, qui passe de la 16e à la 14e place (+19 %), et au groupe Michelin qui passe de la 11e à la 8e place (+15 %).
Toujours parmi les 20 premiers déposants, les baisses les plus importantes en 2017 concernent Orange (-26 %) qui passe de la 10e à la 12e place, L’Oréal (-26 %) de la 8e à la 9e, le groupe Renault (-21 %) de la 5e à la 6e et Thales (-15 %) de la 9e à la 10e.
26% des dépôts dans le domaine de l’électronique/électricité
Tous les secteurs industriels français d’importance, comme l’automobile, la cosmétique, l’aéronautique, les télécommunications, l’électronique, la chimie et l’énergie, sont présents dans ce palmarès.
La mécanique est le principal domaine technologique d’innovation des entreprises françaises du palmarès 2017. Elle représente 45% des demandes de brevets. Le domaine de l’électronique/électricité est le 2e secteur dans lequel la France a déposé le plus de demandes de brevets en 2017 (26 %).
Les organismes publics sont de plus en plus présents dans le palmarès des grands déposants : au nombre de 10 en 2015, ils sont 13 cette année, comme en 2016.
Parmi les 20 premiers déposants, le CEA conserve son 4e rang (avec toujours 684 demandes publiées), le CNRS gagne une place, en se classant 5e (405 demandes publiées en 2017 contre 373 en 2016) et IFP Energies nouvelles conserve sa 13e place (175 demandes publiées).
Alors qu’en 2007, ils représentaient 42% des demandes publiées, les 50 premiers déposants représentent 48,8% des demandes publiées en 2017. Cette progression est portée uniquement par les 20 premiers déposants : en 2017, les 20 premiers déposants représentent 41% des demandes de brevets publiées, contre un tiers (33,4%) en 2007. Ce phénomène s’explique en partie par une concentration de plus en plus importante des entreprises elles-mêmes, accentuée ces dernières années par des rachats et des fusions.
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