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Le marché européen de la distribution de composants passifs a bondi de 44,7% au 3e trimestre

Le marché européen de la distribution de composants passifs a bondi de 44,7% au 3e trimestre

Au troisième trimestre, les revenus en Europe de la distribution de composants IP&E (interconnexion, passifs et électromécaniques) ont représenté 1,13 milliard d’euros, soit une progression sur un an de 44,7%, selon la DMASS qui publie pour la première fois ses statistiques concernant les composants passifs au sens large. En cette période de pénurie, la croissance en passifs a ainsi dépassé celle en semiconducteurs : +31,8%, à 2,46 milliards d’euros.

La DMASS, Distributors’ and Manufacturers’ Association of Semiconductor Specialists, qui collecte les statistiques en composants d’interconnexion, passifs et électromécaniques pour ses membres depuis 2014, rend publiques en effet ces données pour la première fois. La répartition régionale de la distribution de passifs est comparable à celle du marché des semiconducteurs, l’Allemagne et l’Europe de l’Est étant les plus grands marchés régionaux, suivis de l’Italie, du Royaume-Uni, de la France et des pays nordiques.

Par type de produits, les composants passifs (539 millions d’euros) et les composants électromécaniques (530 millions d’euros) ont augmenté à un rythme comparable de 45% et 46% respectivement, et représentent des tailles de marché similaires. Les alimentations (environ 6% du marché IPE) ont augmenté de 35%, à 65 millions d’euros.

« Pour 2021, nous sommes optimistes pour approcher ou dépasser la barre des 20% de croissance annuelle pour les composants IP&E ; 2022 pourrait raconter une histoire différente. Nous espérons que d’ici la mi-2022, nous verrons un certain soulagement du côté de l’offre et de la chaîne d’approvisionnement », commente Hermann Reiter, qui a succédé à Georg Steinberger à la présidence de la DMASS.

Le marché européen de la distribution de semiconducteurs a progressé de 31,8% au 3e trimestre

Les revenus de distribution du troisième trimestre dans les semiconducteurs, tels que rapportés par les membres de DMASS, ont augmenté de 31,8% à 2,46 milliards d’euros. En Allemagne, le marché de la distribution de semiconducteurs a progressé de 25%, à 672 millions d’euros, par rapport au 3e trimestre 2020. L’Europe de l’Est affiche, pour sa part, une croissance de 28,7% à 430 millions d’euros, suivie de l’Italie (+54 % à 219 millions d’euros), des pays nordiques (+ 44,8%, à 203 millions d’euros), du Royaume-Uni (+40%, à 167 millions d’euros) et de la France (+36,4%, à 152 millions d’euros).

Par familles de produits et par ordre d’importance, les ventes des distributeurs au 3e trimestre en circuits analogiques ont augmenté sur un an de 24,4%, à 689 millions d’euros, celles de composants MOS Micro de 25,8% à 484 millions d’euros, suivies des semiconducteurs de puissance (+38% à 291 millions d’euros), des mémoires (+54,4%, à 241 millions d’euros), de l’optoélectronique (+34,6%, à 237 millions d’euros), des discrets (+57,4%, à 149 millions d’euros), de la logique programmable (+35,1% à 145 millions d’euros) et des autres circuits logiques (+ 1,7%, à 122 millions d’euros). Les ventes trimestrielles de capteurs à semiconducteurs ont augmenté de 39,6% à 72 millions d’euros et celles de circuits logiques standards de 35,8%, à 34 millions d’euros.

Globalement, les revenus de distribution du troisième trimestre dans les semiconducteurs et les composants IP&E, tels que rapportés par les membres de DMASS, ont augmenté de 35,6% à 3,6 milliards d’euros pour la période. La DMASS revendique une couverture de près de 80% du marché européen adressable des composants électroniques.

« La pénurie de composants à tous les niveaux définit toujours la situation actuelle du marché. Alors que nous semblons profiter d’une croissance saine pour le moment, la pression est sur tous les acteurs du marché pour trouver des solutions et éviter de nouvelles perturbations. Le moment où la situation changera n’est pas clair, mais nous espérons que 2022 apportera un certain soulagement. Il est évident que la pénurie a un impact sur les perspectives économiques globales des industries européennes », commente Herman Reiter.

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