Changement à la tête de STMicroelectronics Tours

Directeur du site de STMicroelectronics à Tours depuis sept ans, Stéphane Martinez a quitté le groupe franco-italien début septembre. Il a été remplacé à ce poste par Marie-France Li-Saï Florentin, ex directrice générale de la division microcontrôleurs sécurisés de ST.

Une page se tourne sur le site de STMicroelectronics à Tours. Stéphane Martinez, qui était le directeur du site depuis août 2018, a quitté le groupe franco-italien de semiconducteurs début septembre après y avoir passé près de 25 ans, sans que les raisons de son départ n’aient été précisées. Ce départ explique également le fait que Stéphane Martinez ait cédé la présidence d’Acsiel Alliance Electronique, remplacé à ce poste par Arnaud Ponthieux de TDK.

C’est Marie-France Li-Saï Florentin (photo) qui a été nommée directrice du site de ST à Tours, en remplacement de Stéphane Martinez. Elle occupait depuis 2008 la fonction de directrice générale de la division microcontrôleurs sécurisés de STMicroelectronics sur le site du groupe au Rousset. Auparavant, Marie-France Li-Saï Florentin avait notamment officié près de six années en tant que directrice des ventes de ST pour la France et l’Espagne.

Elle est par ailleurs membre du conseil d’administration du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives.

Marie-France Li-Saï Florentin, nouvelle directrice de ST Tours – © STMicroelectronics

Dans ses nouvelles fonctions, Marie-France Li-Saï Florentin aura notamment à gérer la mise en place sur le site tourangeau d’une nouvelle activité d’encapsulation et de test de puces exploitant le procédé Panel-Level-Packaging (PLP), et notamment l’installation d’une ligne pilote dédiée à la technologie PLP avec l’objectif qu’elle soit opérationnelle dès le troisième trimestre 2026. Ce projet est soutenu par un investissement de 60 millions de dollars et des synergies avec l’écosystème local de R&D.

Elle aura également à composer avec l’inquiétude des représentants du personnel qui craignent « quelques centaines » de suppressions de postes sur les 1400 que compte le site de Tours, suite aux annonces faites le 10 avril dernier par la direction du groupe franco-italien sur l’avenir de ses différents sites de production dans le cadre de son projet sur trois ans visant à remodeler son empreinte industrielle et à redimensionner sa base de coûts globale.