L’intérêt des investisseurs pour les entreprises françaises spécialisées dans les micro-lanceurs ne se dément pas. Après le bordelais HyPrSpace, c’est au tour de Latitude et de son lanceur Zephyr de bénéficier de cet engouement.
L’Agence spatiale européenne est dotée cette année d’un budget de 7,79 milliards d’euros, en hausse de 10% par rapport à 2023. Plus de 30% de l’enveloppe seront alloués à l’observation terrestre par satellite.
La start-up bordelaise vient de passer un accord avec la DGA en vue de qualifier un système de propulsion permettant de mettre en orbite des satellites jusqu’à 250 kg à un coût réduit de moitié par rapport aux lanceurs standard.
A l’occasion des Assises du New Space, le gouvernement a présenté la nouvelle vague des 26 projets lauréats du volet spatial de France 2030, qui a pour but d’accompagner la transformation du secteur spatial français en intégrant toutes les composantes de la chaine de valeur, de la recherche aux utilisateurs des solutions spatiales, en passant par tous les segments amont et aval des capacités spatiales. France 2030 y consacrera 1,55 milliards d’euros.
Au salon du Bourget, Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a présenté avec Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement en charge de France 2030, le projet SPACE IDF, lauréat du dispositif « Compétences et Métiers d’Avenir » de France 2030. À horizon 2030, le projet vise à sensibiliser près de 800 000 personnes aux métiers en lien avec le domaine spatial et à en former près de 6000.
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