L’électronique en force à Global Industrie Lyon
Au sein du salon Global Industrie qui se déroulera la semaine prochaine à Lyon, le Village des industries électroniques accueillera 62 exposants. Au total, environ 130 sociétés travaillant dans l’univers de l’électronique seront présentes sur la salon. L’occasion pour le Comité Stratégique de la Filière Électronique de rappeler le poids de ce secteur stratégique dans l’économie française.
D’année en année, le salon Global Industrie fait une place de plus en plus importante aux acteurs de l’électronique, qu’ils soient fabricants de composants ou de circuits imprimés, fournisseurs de systèmes embarqués ou d’équipements de production, distributeurs ou sous-traitants, sans oublier certains syndicats professionnels du Comité Stratégique de la Filière (CSF) Électronique, tels qu’Acsiel (composants et systèmes), le Snese (sous-traitance) et le SPDEI (distribution).
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Pour l’édition 2025 qui se déroulera à Eurexpo Lyon du 11 au 14 mars prochains, le Village des industries électroniques accueillera 62 exposants, si l’on se réfère à la liste indiquée sur le site internet du salon, contre une cinquantaine les années précédentes. Toujours selon le site de Global Industrie, ce sont, au total, plus de 130 sociétés gravitant autour de l’univers de l’électronique qui exposeront leurs innovations dans le cadre de Global Industrie 2025. Cap’Tronic disposera également d’un espace sur le salon. Rappelons par ailleurs que le salon accueillera l’édition française du concours IPC de brasage manuel.
Le poids de la filière électronique en France
L’occasion pour le CSF de rappeler le poids de la filière électronique française, qui représente un pilier économique essentiel du pays, avec un chiffre d’affaires annuel de 15 milliards d’euros, dont 4 Md€ sont générés à l’export, 5 Md€ dans l’assemblage électronique, 3 Md€ dans la connectique, les composants passifs et les circuits imprimés, et 3 Md€ dans les logiciels embarqués, la distribution et les équipements. Cette industrie regroupe 80 000 emplois directs et 170 000 emplois indirects et mobilise quelque 8000 chercheurs dans les organismes de recherche publics.
Le CSF Électronique rappelle que la filière électronique française se trouve au cœur de la transition environnementale et de la transformation numérique, qu’elle joue un rôle clé dans l’innovation en matière de santé, d’électromobilité, d’aéronautique, de spatial, de cybersécurité et de défense, qu’elle apporte aux industries des solutions d’automatisation et qu’elle permet de rendre les objets du quotidien plus connectés et plus intelligents.
La filière électronique contribue également à la transition environnementale par l’optimisation de la consommation de ressources naturelles et le développement des systèmes de transport et de stockage d’énergie verte. Elle est aussi au cœur des enjeux géopolitiques contemporains et est identifiée par de très nombreux pays (Etats-Unis, Chine, Japon, Inde, etc.), et par l’Union européenne, comme une filière stratégique. Elle fait l’objet de plans de soutien visant l’industrialisation (Chips and Science Act américain, Règlement sur les semi-conducteurs européen, Product linked incentive indien, etc.) en raison de son caractère innovant et de sa situation très en amont des chaînes de valeur.
Les difficultés actuelles de l’Europe
Mais tout n’est pas rose, rappelle le CSF, car le marché européen de l’électronique connaît actuellement une période difficile. Après un point haut en 2022, les ventes mondiales de semi-conducteurs se sont repliées en 2023, avant de redémarrer sous l’effet de la demande de puissance de calcul pour l’intelligence artificielle en 2024. Pour autant, les marchés industriels et automobiles, qui font la force de l’Europe, restent en berne.
Le CSF s’attend à une reprise plus globale à partir de 2026. D’ici là, le CSF Electronique invite les forces vives du secteur à « se mobiliser dans cette perspective, afin que la filière puisse se développer en profitant de la nouvelle expansion et pour disposer des capacités de production nécessaires pour éviter une nouvelle occurrence de crise de pénurie ».
