La Poste déploie un réseau LoRa en partant de l’Ile-de-France
Après avoir mené des tests sur les différentes technologies en présence, La Poste a décidé d’engager le déploiement d’un réseau LPWA (Low Power Wide Area) au standard LoRa de Semtech afin d’en valider l’impact sur ses processus logistiques ainsi que sur la maîtrise énergétique de ses bâtiments. Ce réseau sera ouvert à des partenaires afin d’en densifier la couverture et d’en développer les usages dans le domaine des objets connectés.
L’objectif est de proposer une couverture complète de Paris dès le printemps 2016, puis d’étendre le réseau à l’Ile-de-France avant la fin de l’année. Enfin, sous réserve de la validation des promesses technologiques, des coûts constatés et de l’intérêt de partenaires, il est prévu d’étendre cette couverture sur le territoire français dès 2017.
Dès aujourd’hui, La Poste est convaincue de l’intérêt de cette technologie pour optimiser ses processus, améliorer l’efficacité énergétique de ses bâtiments et proposer de nouveaux services autour de la « logistique connectée ». Le groupe est en effet l’un des premiers logisticiens français, de par le nombre d’objets déplacés et livrés chaque jour, l’un des plus grand gestionnaire de parc immobilier de France, avec plus de 12 000 établissements et à la tête de la plus grande flotte de véhicules électriques au monde.
Pour ce faire, il est apparu nécessaire de maîtriser la capacité à connecter de grands nombres d’objets à bas coût et à basse consommation, que ce soit pour les besoins propres de La Poste, mais aussi pour le développement de nouveaux services en direct ou au travers de partenaires et de clients.
La Poste souhaite ouvrir ce réseau à des partenaires
L’explosion du marché de l’IoT étant conditionnée à la disponibilité des réseaux basse consommation, La Poste a choisi, pour son propre réseau, de s’adosser au standard ouvert LoRa, appuyé par de grands acteurs de l’industrie. Outre l’intérêt de cette technologie pour ses besoins propres, La Poste ouvrira ce réseau à des partenaires afin d’en optimiser la couverture géographique, de mutualiser les coûts et de favoriser le développement des usages.
