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La Chine deviendra le premier producteur de circuits intégrés dès 2026

La Chine deviendra le premier producteur de circuits intégrés dès 2026

La Chine abritera sur son sol 22,3% de la capacité de production mondiale de circuits intégrés en 2026, dépassant alors Taïwan et la Corée du Sud pour devenir le premier pays producteur de semiconducteurs, selon le rapport annuel Global Wafer Capacity 2024, de Knometa Research. Mais une large part de cette capacité de production sera le fait de fabricants de puces étrangers exploitant des usines sur le sol chinois. La part de l’Europe devrait tomber, quant à elle, à 4,5% du total mondial, loin des promesses de l’European Chips Act.

La construction de nouvelles unités de production a augmenté dans le monde depuis la pandémie de Covid-19, en partie grâce aux investissements gouvernementaux visant à renforcer les ressources locales en semiconducteurs dans l’espoir d’éviter les problèmes de chaîne d’approvisionnement révélés par la pandémie, analyse Knometa Research. Des sommes d’argent considérables ont été et continuent d’être mises à la disposition des fabricants de puces grâce à ces programmes dans tous les pays où existent des usines de fabrication.

Selon le rapport de Knometa Research, la capacité de production mondiale de circuits intégrés devrait ainsi croître en moyenne de 7,1% chaque année jusqu’en 2026. Après une croissance relativement lente en 2024, de fortes augmentations sont attendues en 2025 et 2026 avec un nombre record de mise en service de nouvelles fabs. De nouvelles usines sont ainsi construites dans toutes les régions productrices de puces du monde.

Même si les sanctions américaines contre l’industrie chinoise des semiconducteurs entravent les efforts des entreprises chinoises pour développer et installer des capacités pour des technologies de pointe, le pays devrait néanmoins toujours afficher la plus forte croissance d’installation de nouvelles capacités de production au cours des prochaines années. En fait, sur la base des plans de construction ou d’expansion d’unités de production de semiconducteurs, le pays devrait dépasser la Corée et Taïwan pour devenir la plus grande source mondiale de capacité de production de circuits intégrés dès 2026. La plupart des entreprises étrangères ayant des usines en Chine, telles que Samsung, SK hynix, TSMC et UMC, ont en effet bénéficié de quelques sursis face aux sanctions américaines.

Fin 2023, la part de la Chine dans la capacité de production mondiale de semiconducteurs était de 19,1%, soit quelques points de pourcentage derrière la Corée et Taïwan. D’ici 2025, la part de capacité de la Chine devrait être à peu près égale à celle des leaders. Puis, en 2026, la Chine devrait prendre la première place.

Knometa Research rappelle qu’une part substantielle de la capacité de production de circuits intégrés en Chine appartient à des sociétés étrangères, notamment celles énumérées ci-dessus  ainsi que Powerchip (par l’intermédiaire de sa filiale Nexchip), Texas Instruments, Alpha & Omega Semiconductor et Diodes. Ainsi, alors que la Chine abritait 19,1% de la capacité mondiale de production de puces fin 2023, la part détenue par les entreprises chinoises n’était que de 11%.

Si les Etats-Unis semblent stabiliser voire augmenter légèrement en pourcentage leur part de production de semiconducteurs, la part de l’Europe continuera, quant à elle, de s’étioler, passant de 4,8% fin 2023 à 4,5% fin 2026. L’objectif fixé par la Commission européenne dans le cadre de l’European Chips Act qui prévoit que 20% des semiconducteurs dans le monde seront produits en Europe à l’horizon 2030 semble toujours autant illusoire.

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