Lundi 7 décembre, un nouvel NXP est né suite à la finalisation du rachat de Freescale. Le nouveau groupe passe de 28 000 à 45 000 employés et son chiffre d’affaires dépasse les 10 milliards de dollars (6 milliards pour NXP ; 5,6 milliards pour Freescale) le propulsant numéro un européen des semiconducteurs devant Infineon et STMicroelectronics.
Vendredi, NXP Semiconductors a obtenu des autorités chinoises la dernière approbation réglementaire qui lui manquait pour finaliser le rachat de Freescale Semiconductor. Cette décision était concomitante de celle de l’approbation de la vente de son activité puissance RF à l’investisseur chinois Jianguang Asset Management (“JAC Capital”), une condition nécessaire pour racheter Freescale.
La Commission européenne a autorisé, en vertu du règlement de l’Union européenne sur les concentrations, le projet d’acquisition de Freescale Semiconductor par NXP Semiconductors. L’autorisation est subordonnée à la cession en cours, par NXP, de son activité «puissance radiofréquences» pour remédier aux problèmes pointés par la Commission, qui craignait que l’acquisition n’entraîne une hausse des prix et une diminution de la concurrence sur ce marché particulier.
Afin de renforcer son expertise pour proposer des solutions pour des applications dans l’automobile (véhicule autonome, systèmes ADAS d’aide automatisée à la conduite), l’Américain Freescale Semiconductor vient d’annoncer le rachat du Canadien CogniVue, qui développe des blocs d’IP de reconnaissance et de traitement d’images pour l’automobile et les applications grand public. Le montant de l’acquisition n’a pas été révélé.
Réunis hier en assemblées générales extraordinaires, les actionnaires respectifs de NXP Semiconductors et Freescale Semiconductor ont approuvé à plus de 99% le projet de fusion-acquisition du fabricant américain par son confrère néerlandais. Le temps d’obtenir toutes les autorisations réglementaires nécessaires, NXP compte boucler le rachat de Freescale avant la fin de 2015.
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