Le greffe du tribunal de commerce de Paris a rendu public les offres de reprise du sous-traitant français. Après celles du Suisse Cicor et du Français Cofidur, c’est désormais le groupe lyonnais Synov qui s’invite à la table des repreneurs potentiels. Par ailleurs, on en sait désormais davantage sur les périmètres de reprise des trois candidats.
Tout comme le sous-traitant suisse Cicor fin janvier, le groupe Cofidur confirme à son tour être en discussion avec la société Éolane France et les autorités gouvernementales compétentes concernant une éventuelle acquisition de certaines activités ou actifs d’Éolane France et/ou ses filiales, tout en précisant que rien ne garantit que ces discussions aboutissent à une transaction ou à un accord.
Le sous-traitant a profité de la trêve estivale pour finaliser l’acquisition du Nantais Seico. Ce dernier devrait permettre à Cofidur de dépasser la barre symbolique des 100 M€ de CA annuel et d’améliorer sa capacité à traiter les petites séries et le développement de prototypes.
Cette acquisition permettrait à Cofidur de viser la barre symbolique des 100 millions d’euros de chiffre d’affaires annuels, d’étoffer sa capacité à traiter les phases de développement de prototypes et de petites séries, et d’enrichir l’agilité et la complémentarité de son outil industriel.
En 2022, Cofidur a enregistré un chiffre d’affaires de 55,8 millions d’euros, soit une hausse de 6,7% par rapport à 2021. Le bénéfice d’exploitation du groupe de sous-traitance ressort à 1,064 M€ et son bénéfice net à 0,720 M€. L’activité soutenue du 2e semestre a permis de résorber la perte du 1er semestre, souligne l’ais financier de Cofidur.
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