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Conjoncture : une année 2022 à deux facettes

Conjoncture : une année 2022 à deux facettes

Que nous réserve 2023 ?  Alors que l’année 2022 avait démarré sous l’aune des pénuries illustrées par les manques à produire béants  dans l’industrie automobile, la conjoncture s’est retournée à l’été. En fin d’année, seule l’automobile semblait encore marquée par des difficultés d’approvisionnements, tandis que de la demande en appareils grand public (smartphones, PC) était toujours en berne, que le prix des mémoires plongeait et que plus globalement les ventes de semiconducteurs en Asie et singulièrement en Chine étaient à la peine.

Déstabilisée par sa politique du zéro-Covid, la Chine payait ainsi les arrêts de production dictés par les confinements drastiques imposés à sa population et à ses usines. Maintenant que le gouvernement communiste a ouvert les vannes du grand laisser-faire, que va-t-il se passer ? On peut craindre que la propagation du virus va fortement impacter le personnel qui fait tourner les usines et déstabiliser encore davantage la chaîne d’approvisionnement mondial. La poursuite de l’agression de la Russie en Ukraine ne plaide pas non plus pour une amélioration de la conjoncture. La demande de produits finis devrait toujours être en berne. Dans ce contexte, la gestion des excédents de stocks de composants devrait être le principal souci en ce début d’année, tant chez les fabricants de composants que les clients et les sous-traitants. Déjà en décembre, le cabinet d’études allemand in4ma affirmait que les stocks de composants électroniques  chez les sous-traitants EMS en Europe devraient grimper à 17,5 milliards d’euros d’ici fin 2022, après avoir déjà atteint des valeurs extrêmement élevées à la fin de 2021.

Retour sur les articles qui ont balisé cette détérioration de la conjoncture en 2022

 

 

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